Les PLAYBOYS, 30 ans de dévotion au garage sixties !

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Playboys-pochette.JPGBref retour en arrière…

Lorsque les Playboys débarquent, au début des années 80, le punk a déjà fait long feu et les revivals de toutes sortes (garage, mods, ska, rockab’…) déferlent par vagues successives.

Les Playboys viennent de Nice et réhabilitent les riches heures du rock français sixties, de Ronnie Bird à Dutronc et Nino Ferrer.

Dans les moindres détails et sans se prendre au sérieux (rare !) : leurs pochettes d’EP n’auraient pas dépareillé le catalogue Vogue et les chemises à jabots, redingotes en velours et Beatle boots complètent le tableau.

Les références sont british, bien sûr, mais pas question de chanter en anglais : les paroles seront en français et les filles le principal propos.

Début mars 1985, invités au Gibus pour l’enregistrement du Live « Speed Connection » (pochette de Serge Clerc) que les Fleshtones ont décidé de paqueter en quatre soirs ( !) dans la capitale, nous découvrons les Playboys en première partie !

Et force est de constater que les Playboys tiennent sérieusement la route.

Depuis, Fleshtones et Playboys sont restés très proches, surtout musicalement. 

Quelle surprise de les retrouver ce week-end en concert aux Combustibles (salle qui commence à se forger une solide réputation côté programmation rock, soit dit en passant…), dans une salle blindée!

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Il faut le dire : les Playboys sont le plus ancien groupe français en exercice. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont émoussés ! Ils n’ont rien perdu de leur abattage.

Il ne faut pas deux titres aux niçois pour mettre le public en liesse !

Le Farfisa a disparu, mais le quinquet déménage comme aux premières heures.

Son vintage, à grands renforts de fuzz et de trémolo, jeu de scène tout en auto-parodie, répertoire imparable (à noter l’excellente reprise d’Antoine « Je dis ce que je pense et je vis comme je veux ») et chœurs énergiques, les Playboys ont du charisme et balancent un rock jubilatoire.

C’est le règne des trois accords et des riffs qui tuent (du travail d’orfèvre) ! L’espace d’un instant on se croirait dans la bande son d’un film d’Audiard.

C’était le Samedi 19 mars 2011 aux Combustibles, Paris 

Les Playboys « Je suis Zen » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011
Les Playboys « Véronique » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011
Les Playboys « Petit » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011
Les Playboys « En Enfer » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011

 

Les Playboys « Mieux vaut être seul » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011
Les Playboys « L’homme qui dit non » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011

 

Les Playboys « I »m gonna change the world » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011
Les Playboys « I »d rather go to jail » @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011
Les Playboys Rappel @ Les Combustibles, Paris 19 mars 2011

Les Playboys : François « Bébert » Albertini – Chant, Frank Durban – Basse, Marc Galliani – Guitare, Michel Negre – Guitare, Gilles Guizol – Batterie

Bref, On attend avec impatience que ces fringants niçois refassent le déplacement à Paris !

Copyright© Jay Danishout Mars 2011

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